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La Fille de la Lune

Cybèle s’assoit sur un rocher doux, vous invite à côté d’elle à regarder les bleus, les gris de la Méditerranée. Elle vous dit…

… que ce qui nous lie aux vieux oliviers, aux géraniums, aux étoiles, aux herbes folles, aux nuages ou à nos amours, c’est pareil, que perdre tous ces êtres nous déchire, que les chanter nous transporte,

… elle vous dit que si on aime les mots, tout ira bien, on peut pleurer, douter, si on a les mots, la joie et l’envie reviennent toujours, elle vous dit qu’elle aime ceux du théâtre parce qu’elle est aussi comédienne, ceux de la tragédie qui vous enseignent les limites, ceux des chansons de son enfance parce qu’ils vous portent pour toujours,

… elle vous dit que son philosophe de père, Cornelius, lui montrait tout ce bleu de la mer en citant une phrase du Prométhée enchaîné, d’Eschyle, « Le rire innombrable des vagues » et tout à coup, vous les entendez, tous ces rires, parce que le langage des vagues et des vents de la Grèce, tout le monde le comprend, et pas seulement Cybèle qui a ses racines plantées dans une île, même les Inuits ou les Javanais le recevraient 5 sur 5,

… c’est comme les rythmes du jazz, du rebetiko, d’une comptine ou celui d’une bonne mélodie, c’est comme ce que susurre la Fille de la Lune, ça coule dans les veines de Cybèle et en l’écoutant, on sent tout ça pulser dans nos artères aussi.

Emmanuelle Vibert

Cybèle Castoriadis : chant, textes, composition

Stéphane Tsapis : claviers, composition

Orestis Kalampalikis : guitare, mandoline, composition

Thomas Benoît : basse électrique, direction artistique, composition

Johan Guidou : batterie, voix

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Songs for a Blue Cloud

C’est autour d’un blues qu’Oreste et Cybèle se sont rencontrés. Un blues de JB Lenoir, bluesman originaire du Mississipi. Pour deux Grecs habitant Paris, ça ne manquait pas de piquant ! De cette rencontre est né Songs for a Blue Cloud, concert de chansons poétiques, grinçantes et amoureuses, interprétées en cinq langues. Tous deux dotés de références impeccables dans des univers très différents allant du théâtre à la chanson, du jazz au monde de la musique contemporaine, Cybèle Castoriadis et Orestis Kalampalikis explorent un répertoire mêlant leur amour commun de la musique et des mots. Ils proposent des arrangements sortant de l’ordinaire, qui révèlent sous un jour nouveau l’essence même des chansons qu’ils interprètent. Gainsbourg y côtoie le chant grec traditionnel et le Mexique des années 60 l’Allemagne des années 30. Leur projet, qui mêle standards et petits trésors oubliés dans un coin de la mémoire, est à leur image : poétique, surprenant, complice et… polyglotte!

Laissez-vous surprendre par le timbre envoûtant d’une voix à la frontière du jazz et du lyrique qui se mêle aux accents virtuoses de la guitare d’Orestis Kalampalikis !

Cybèle Castoriadis : voix

Orestis Kalampalikis : guitare

 

Cliquez ici pour découvrir les compositions d'Oreste !

Le Tsapis volant

Envolons-nous sur le Tsapis volant à la découvert d'un nouveau monde musical !

Avec Stéphane Tsapis : piano, compositions

Marc Buronfosse : contrebasse

Guilhem Flouzat : batterie

Neset Kutas : percussions

Maki Nakano : voix, clarinette

Las Anez, Lynn Adib, Cybèle Castoriadis, Gülay Hacer Toruk: voix

Cliquez ici pour découvrir la musique de Stéphane Tsapis !

Oh My Glotte ! 

1965. Quelques heures avant un gala de bienfaisance…

La Cariatidis, immense chanteuse d'opéra, et Miss Doolittle, star de Broadway, sont victimes d’un étrange échange de voix. Bien que leurs caractères et leurs styles musicaux soient totalement opposés, les deux compagnes d’infortune ne veulent pas annuler leur participation au gala et décident de s’entraider afin d'acquérir au plus vite le talent de l'autre. Notre star de Broadway s'entraîne à rouler les « R » tandis que la Cariatidis apprend à rouler des hanches. Cela donne naissance à une Reine de la Nuit parfaite ménagère ou à une inconvenante Traviata tango... L’opéra et la comédie musicale se désaccorderont-ils harmonieusement?

 

Audrey Bentley et Cybèle Castoriadis : voix

Antoine Karacostas : piano

Cecile Mikroutsikou et Arnaud Parent : mise en scène

Daniel Rouland : collaboration artistique

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